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Stephen Roche et le Tour de France 198716 avril 2024  

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20 ans après sa formidable année 1987, Stephen Roche fait revivre sa saison. Victorieux sur le contre-la-montre du Futuroscope, l'Irlandais de la Carrera aborde dans les meilleures conditions la seconde partie du Tour de France.

Propos recueillis par Antoine Riche

"Ma troisième place dans le prologue montre que j'ai bien fait de m'entraîner chez moi et montre aussi à l'équipe qu'elle a eu raison de me faire confiance. On gagne ensuite le contre-la-montre par équipes. Après le Giro délicat, l'équipe est de nouveau unie. Au Tour de France, l'affaire du Giro est derrière nous et mes équipiers ont bien compris que je n'ai pas trahi Visentini. Ce dernier n'étant pas au départ du Tour, je suis la seule chance de victoire pour l'équipe. Si on veut gagner de l'argent, il n'y a que moi, et Bontempi dans les sprints."

MAECHLER EN JAUNE

C'est Jelle Nijdam qui remporte le prologue, puis un Polonais, Lech Piaseki prend le maillot à Berlin. Grâce à une échappée dans la troisième étape, Erich Maechler, un équipier de Roche prend le maillot jaune. La présence en tête du classement général du dernier vainqueur de Milan-San Remo ne perturbe pas son leader : "Les choses sont bien établies dès le départ. Erich Maechler est un équipier modèle, comme il n'y en a plus de nos jours. Il sait bien qu'il ne va pas gagner le Tour de France. Un jour en jaune c'est déjà extraordinaire pour lui. Dans l'étape où Christophe Lavainne est échappé, Maechler a le maillot sur les épaules et il roule à l'avant pour ramener le peloton. Il fait preuve d'un très grand esprit d'équipe."

MOTTET PREND DE L'AVANCE

Ce début de Tour est débridé, et Charly Mottet, vainqueur du Dauphiné, prend 4 minutes aux autres favoris dans la 3e étape. Roche prend-il alors peur ? "Oui et non. De mon côté, je calcule le Tour de France ni sur 26 jours ni sur une journée. J'ai coché quelques étapes importantes. Pour les premiers jours, il y a le prologue pour montrer que je suis encore là et pour me positionner par rapport à mes adversaires et le contre-la-montre par équipes pour voir où en est l'équipe. Le prochain grand rendez-vous sera le contre-la-montre du Futuroscope. Il faut que les leaders comme Charly Mottet, Jean-François Bernard ou Pedro Delgado se tiennent en une minute et que je sois dans les mêmes temps qu'eux.
C'est la même chose pour le contre-la-montre final de Dijon, il ne faut pas que je sois à plus d'une minute des leaders. Je sais que je peux leur reprendre une minute dans les chronos. Il ne faut donc pas perdre de temps dans les étapes de montagne ou de moyenne montagne.
"

PREMIER RENDEZ-VOUS RÉUSSI AU FUTUROSCOPE

"Le contre-la-montre du Futuroscope est le premier grand rendez-vous du Tour et je le gagne. C'est un contre-la-montre très long de 87 km. Beaucoup de coureurs passent à la trappe ce jour-là. Je gagne l'étape, mais je ne finis pas pour autant avec le sourire. Je me souviens encore de l'arrivée en léger faux-plat qui n'était vraiment pas facile. Cependant quand on part pour faire 10 km ou 100 km, on ne gère pas la course de la même façon. Dans les chronos, j'essaie de toujours bien gérer ma course en fonction des kilomètres. Beaucoup de coureurs ont aussi été gênés par la chaleur. De mon côté j'ai bien pris soin de boire régulièrement tout au long de la course."

DES PYRÉNÉES DISCRETS

Mottet est en jaune après le contre-la-montre. Il le cède à son équipier Martial Gayant, avant de le reprendre dans les Pyrénées où Jean-François Bernard réalise un beau rapproché. Pourtant ces montagnes ne sont pas décisives pour la suite de la course : "La course ne se décante pas trop dans les Pyrénées. Personnellement, ce n'est pas à moi d'attaquer. Il faut juste que je ne perde pas top de temps sur mes adversaires. Ce ne sera pas sur le plat ou en moyenne montagne que je ferai la différence. Je dois donc me concentrer sur les arrivées en altitude et les contre-la-montre. Je n'ai donc pas pris l'initiative dans les Pyrénées."

LE JOLI COUP DES SYSTÈME U

"Dans l'étape de Blagnac, les Système U de Fignon et Mottet vissent alors qu'un orage éclate. Il y a eu une grosse panique dans le peloton. Pour moi c'est ce genre de chose imprévue qui fait la beauté du cyclisme. Il n'y a pas besoin d'oreillette pour faire ça. Fignon et Mottet sont des coureurs capables de gérer ce genre de crise. Sur ce coup ils ont très bien joué et ont fait la différence ce jour là. Je ne perds qu'une minute et des poussières que je reprends le lendemain.
Ce genre d'action montre qu'ils ont là pour gagner et n'a pas à être considérée comme un coup tordu. Sinon, faudrait-il se plaindre de la chaleur ? C'est comme si on décidait de supprimer les pavés de Paris-Roubaix ! La course est faite avec la tactique, la géographie, la météo et c'est un tout. Ils ont eu une belle tactique ce jour là.
Pour moi, la seule chose à respecter c'est de na pas attaquer un homme à terre, le reste tout est permis. Même quand tu dois t'arrêter pour satisfaire un besoin naturel, c'est à toi de faire attention.
"


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Fichier mis à jour le : 31/12/2021 à 16:10

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